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Mobilité : 3 choses à connaitre 

On parle souvent de la mobilité en ce moment. C’est très à la mode chez les coach et les kinésithérapeutes. On a tous une idée de ce à quoi cela correspond. Mais, en réalité, la mobilité, qu’est-ce que c’est vraiment ?

Mobilité = souplesse ?

Ce n’est pas vraiment de la souplesse. Non.

Un exemple plus concret : mets toi debout, prends ton pied droit dans ta main droite, et tire le vers ta fesse. Normalement, tu devrais toucher ta fesse droite facilement (ou alors, ne pas en être très loin). Maintenant, lâche ton pied, et essaye, activement, en contractant tes ischio-jambiers, de ramener ton pied vers ta fesse sans t’aider de ta main.
Nous sommes certains que tu n’arrives pas à toucher ta fesse, et que tu n’es pas loin de la crampe.
La mobilité, c’est ça. Cela correspond donc à la capacité que nous avons de développer de la force dans une amplitude de mouvement la plus complète possible, impliquant un contrôle neuro-musculaire optimal.

On peut donc être souple, et peu mobile (même si les gens souples sont souvent mobiles, car capables de contrôler leurs grandes amplitudes de mouvement, sinon ils tendent à développer des pathologies, comme l’instabilité gléno-humérale multidirectionnelle par exemple).
Tu vois la différence maintenant ? La souplesse correspondrait donc à la capacité des tissus à tolérer un allongement et une certaine augmentation de la tension, et la mobilité correspondrait donc à la capacité à bouger activement dans une amplitude de mouvement la plus complète possible.
Donc, les rouleaux de massage, les étirements… qui permettent de gagner à court terme de l’amplitude (voir nos articles à ce sujet), sont intéressants, mais à différencier du travail de la mobilité où nous développons un réel contrôle de nos amplitudes, pertinent sur le long terme.

Bon, tout cela c’est bien, mais pourquoi on a du mal à faire un « talon-fesse » actif ?

La physiologie

Lorsque l’on observe sur un graphique le lien entre la longueur des sarcomères (unité contractile du muscle) et la capacité de développement de force, on voit bien que la capacité à développer de la force est optimale lorsque le muscle est en course moyenne (amplitude de mouvement « moyenne »), et que cette capacité à développer de la force diminue lorsque l’amplitude de mouvement est à ses extrêmes (car les sarcomères sont trop raccourcis en course interne, ou trop allongés en course externe).
Donc, dans nos amplitudes de mouvement extrêmes, nous sommes en insuffisance fonctionnelle, car nos sarcomères ne sont pas dans la position optimale pour produire de la force.

Le système nerveux

Mais, il y a aussi un lien très important entre les tissus en tension et le système nerveux.

Nous sommes, malheureusement, bien souvent incapables de générer de la force dans ces amplitudes extrêmes, car notre système nerveux central est dans l’inconnu (en plus de l’explication physiologique en lien avec les sarcomères). Notre système nerveux n’est pas capable d’envoyer les bonnes informations à nos muscles pour se contracter correctement et générer une tension efficace dans ces amplitudes.
Tu vois l’idée ? Et maintenant, comment travaille-t-on notre mobilité ?

Pour avoir une bonne mobilité il faut s’entraîner, à toi de jouer !

Il faut s’entrainer pour atteindre une capacité à bouger facilement et librement. Cela ne tombe pas du ciel, comme pour tout le reste.
Tu n’as pas besoin d’être la personne la plus souple du monde pour t’y mettre. Non. Tu peux commencer en essayant de travailler le contrôle actif (tu vas un peu transpirer car tu vas contracter tes muscles de manière assez intense) de chaque amplitude de mouvement dont tu disposes.

Les séances de mobilité peuvent aller de 5 à 60 minutes, tout dépend de toi. Et tu peux les faire quand tu veux. Avant de t’entrainer reste un moment privilégié, car tu profiteras des bénéfices de ta séance de mobilité immédiatement, et tu seras déjà échauffé articulairement et musculairement (à toi de faire une montée en gamme ensuite, évidement).
Comme nous te l’avons expliqué, il est nécessaire d’entrainer ton système nerveux central à générer de la force dans les amplitudes de mouvement que tu veux travailler et augmenter. Tu vas donc devoir contracter, fort, très fort même, en isométrie ou en excentrique, pour travailler ta force maximale dans ces amplitudes. Cela va donc être intense.

Conclusion : être mobile pour bien bouger

Si tu es prêt à t’y mettre, tu vas voir de réelles modifications dans ta capacité à bouger (pas en une seule séance évidement).

Notre programme mobilité semi-personnalisé est toujours disponible sur notre boutique. Si tu as besoin d’augmenter ta mobilité (de manière spécifique à tes besoins, en te testant) pour mieux performer dans ton sport, ou améliorer ta qualité de mouvement, et donc de vie, ne perds plus de temps ! Clique sur l’image ci-dessous pour y avoir accès :

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À tout de suite du côté des gens mobiles…

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